Volet 2 de notre série "Parlons santé mentale"
Pour ce volet 2 de notre série consacrée à la santé mentale, focus sur les troubles anxieux.
Les symptômes apparaissent généralement dans l’enfance et l’adolescence (pour les phobies et troubles obsessionnels) ou au début de l’âge adulte (pour l’anxiété généralisée) : 15 à 20 % de la population est touchée à un moment ou un autre de la vie.
En 2022, plus de 3 millions de personnes ont reçu une prescription d'anxiolytiques, dont 66 % de femmes (source : Assurance Maladie).
Des thérapeutiques médicamenteuses aux différents types de psychothérapies, découvrez ci-après la richesse de notre base.
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Il n'est pas toujours facile de qualifier l'anxiété pathologique ; un critère signifiant est de savoir si le patient garde sa capacité à travailler et à fonctionner normalement. Les principaux troubles anxieux sont décrits avec les thérapeutiques envisageables, et les niveaux de preuve selon le cas.
Le saviez-vous ?
25 % des patients adultes présentant un trouble panique ont souffert de phobie scolaire pendant l’enfance.
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Le guide répertorie les facteurs prédisposants, déclencheurs et aggravants, ainsi que les différentes causes, maladies organiques, psychiatriques ou encore iatrogénie. L’approche thérapeutique présente les méthodes médicamenteuses et non médicamenteuses.
Le saviez-vous ?
On signale une insomnie transitoire (moins de 3 mois) chez un 1/3 de la population adulte, et l’insomnie chronique (plus de 3 mois) chez seulement 1/10.
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SYNDROME DE STRESS POST-TRAUMATIQUE (SSPT)
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Le guide expose les phases de prise en charge en aigu (techniques de débriefing…) et les étapes permettant le diagnostic du SSPT et de son traitement : des antidépresseurs à l'EMDR (grade C). Le diagnostic de SSPT est généralement envisageable quand les symptômes persistent depuis 4 semaines ou plus.
Le saviez-vous ?
Après une catastrophe majeure, 50 à 90 % des personnes impliquées feront au moins l'expérience d'un bref choc dû au stress, qui remplit généralement les critères d'une réaction aiguë au stress. Les symptômes présents en phase aiguë ne sont pas nécessairement suggestifs du développement de troubles à long terme.
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BONUS GUIDE "PÉPITE" : BOULE DANS LA GORGE
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Pour ne pas méconnaître des étiologies organiques à ce symptôme aussi patent dans l’anxiété !
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Dans l’indication « anxiété » les BZD sont recommandées pour un maximum de 8 à 12 semaines. Dans une situation de prise dite « chronique », c’est à dire de + de 30 jours, le sevrage doit toujours être progressif, sur une durée de quelques semaines à quelques mois. Au delà de 28 jours, leur efficacité est incertaine et le risque d’effets délétères et de dépendance augmentent.
Le « questionnaire EcaB patient » permet d'évaluer les attentes du patient et son « degré d’attachement » aux BZD, afin d’aller vers une décision partagée. Les signes cliniques possibles comme un syndrome de rebond d’anxiété sont listés dans le guide et utiles à partager au patient pour l’aider dans sa démarche.
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Dans le cadre d’une campagne d’informations destinée à favoriser le bon usage des médicaments indiqués dans le traitement de l’anxiété et de l’insomnie sévères, le CMG a produit en partenariat avec l'ANSM une fiche pratique dédiée au recours aux BZD en médecine générale.
On y retrouve notamment le tableau des molécules listées et classées par durée de demi-vie d’action, issu du guide ebmfrance-HAS.
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Les psychothérapies sont le golden standard de la prise en charge de la plupart des troubles psychiatriques, mais comment s’y retrouver ? La littérature décrit + de 400 méthodes de psychothérapies différentes...
Ce guide présente les objectifs et les méthodes des principaux courants de psychothérapie (PC) : PC psychodynamique (psychanalytique), PC cognitive, PC familiale, PC interpersonnelle, PC de groupe, PC de soutien, PC brèves, PC des troubles de stress post-traumatique, avec discussion sur leurs efficacités.
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La lecture de ce guide permettra d’approfondir les connaissances à ce sujet et encouragera même certains d’entre nous à se lancer ! Avec un grand tableau qui détaille des outils utilisables en consultation, ou les « devoirs à domicile » à faire faire au patient entre les consultations.
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PSYCHOTHÉRAPIE EN MÉDECINE GENERALE
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Comme dit entre les lignes de ce guide, le médecin généraliste est le monsieur Jourdain de la psychothérapie : il en fait sans le savoir…
Ce guide est d’ailleurs une véritable reconnaissance du rôle de l’alliance thérapeutique… et le counselling (qu’on pourrait traduire par psychothérapie de soutien) est efficace pour réduire les symptômes psychologiques et est associé à des niveaux élevés de satisfaction des patients (grade B, revue Cochrane).
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