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ebm00259
2024/02
2024/07
Guides de pratique clinique
Adapté au contexte français par l’équipe éditoriale
Diagnostic dermatologique en un coup d'œil
8/09/2024
Libre d'accès
Thème : Dermatologie
Les adaptations au contexte français sont affichées en bleu et signalées par le pictogramme

  • La dermatite eczémateuse, les infections cutanées et les tumeurs dermiques bénignes sont les pathologies dermiques les plus fréquentes qu'un médecin généraliste peut rencontrer.
  • Le diagnostic et le traitement se basent sur l'anamnèse et le tableau clinique du patient.
  • Si le diagnostic d'une tumeur cutanée reste incertain, il est utile d'effectuer une biopsie.

  • Anamnèse et examen clinique complet
  • Examiner également les paumes, la plante des pieds, les ongles, le cuir chevelu, la muqueuse buccale et la région génitale du patient. L'examen de ces zones oriente souvent le médecin vers le bon diagnostic.
  • Les antécédents familiaux sont importants, par ex. en cas de dermatite atopique et de psoriasis.
  • Interroger le patient pour rechercher des facteurs aggravant la maladie dans son milieu de travail et son environnement.
  • Examens
    • La formule sanguine complète peut donner des indices diagnostiques.
      • Éosinophilie : atopie, gale, réaction médicamenteuse, maladies auto-immunes
      • Lymphocytopénie : exanthème viral, lupus érythémateux cutané
    • Si nécessaire, réaliser un prélèvement mycologique (pour microscopie et culture) à partir d'une éruption squameuse.
    • Le prélèvement d'échantillons pour examen bactériologique d'une zone eczémateuse est rarement utile.
    • Les tests épicutanés
      ou ​patch-tests
      peuvent être indiqués sous la supervision d'un dermatologue, en cas de suspicion d'une allergie de contact et d'eczéma chronique.
    • Une biopsie (par ex., « punch » biopsie) peut confirmer le diagnostic d'une tumeur cutanée dont l'étiologie est indéterminée.

Pellicules chez le bébé

Pellicules chez l'adulte

  • Dans les pays nordiques, une personne sur trois est atteinte de séborrhée . En Europe centrale, le pourcentage est plus faible, ainsi que dans les régions méditerranéennes, où il est encore plus bas. Les pellicules sont abondantes sur le cuir chevelu, principalement sur ​​les tempes (illustrations Figure
    1
    Figure
    2
    Figure
    3
    ). La dermatite atopique du cuir chevelu chez le jeune adulte ressemble fortement à la dermatite séborrhéique, mais l'éruption apparaît aussi sur d'autres zones typiques ; un diagnostic précis n'est pas nécessaire car le traitement est le même.
  • En cas de psoriasis

    Guide de pratique clinique

    Psoriasis

    (illustration Figure
    4
    ), les lésions sont bien délimitées et les squames sont plus épaisses.
  • Le lichen simplex de la nuque (illustration Figure
    5
    ) peut être un signe d'atopie.
  • La teigne du cuir chevelu (tinea capitis)

    Guide de pratique clinique

    Mycoses cutanées et unguéales

    est rare. Sur le site de l'éruption, les cheveux deviennent fins et fragiles. Effectuer un prélèvement mycologique en cas de suspicion.
  • La teigne du cuir chevelu (tinea capitis) est plus fréquente chez les patients aux types de peau foncée, en particulier chez l'enfant.

    Concernant les personnes ayant la peau foncée, les diagnostics dermatologiques sont souvent difficiles à poser, par manque d'accès à des informations de qualité.
    Ressources disponibles :

Dermatite péri-orbitaire

Chéilite angulaire

  • Habituellement consécutive à une dermatite de contact due à une peau constamment humide et chaude. Les patients souffrent souvent aussi de dermatite atopique.
  • La même affection chez la personne âgée pourrait être le signe d'une prothèse dentaire mal ajustée et une occlusion trop profonde (illustration Figure
    7
    ).
  • Parmi les facteurs prédisposants plus rares, citons les déficits immunitaires et le diabète, ainsi que les carences en fer, en acide folique ou en vitamine B12. Voir également 

    Guide de pratique clinique

    Chéilite

    .

Chéilite simplex (lèvres gercées, sèches)

  • Signe d'atopie
  • Affecte les enfants ayant une respiration buccale, même partielle.
  • Une allergie alimentaire est également possible.

Autres éruptions cutanées du visage

  • Voir également

    Guide de pratique clinique

    Dermatoses faciales

    .
  • Ne pas oublier de différencier l'acné et la rosacée (les papules dominent le tableau clinique) des maladies eczémateuses (érythème irrégulier et desquamation).
  • Une éventuelle automutilation sera évidente aussi sur le visage (illustration Figure
    8
    ).

Dermatite palmaire

  • Voir

    Guide de pratique clinique

    Dermatite des mains

    .
  • Une dermatite symétrique des surfaces palmaires chez une personne jeune doit évoquer une dermatite de contact irritative ou une dermatite atopique.
  • Chez le patient adulte, l'affection se traduit généralement par une dermatite de contact irritative ou une dermatite chronique d'étiologie inconnue (illustration Figure
    9
    ), plus rarement une dermatite de contact allergique.
  • De nombreuses maladies professionnelles se manifestent uniquement par une dermatite des mains - se renseigner sur la situation professionnelle du patient.
  • Dans certains cas, la dermatite palmaire de contact irritative, chronique et sévère (dermatite palmaire irritative endogène de contact) peut être un signe de consommation excessive d'alcool. Le tabagisme peut aussi l'aggraver (illustration Figure
    10
    ).
  • La dermatite palmaire unilatérale est souvent due au tinea manuum (illustration Figure
    11
    ). Un prélèvement mycologique est indiqué.
  • La dermatite nummulaire

    Guide de pratique clinique

    Dermatite nummulaire

    peut également apparaître sur les mains (illustration Figure
    12
    ).

Dermatite du bout des doigts

  • Peau squameuse craquelée sur l'extrémité des doigts (illustration Figure
    13
    )
  • Sous-type de dermatite chronique (dermatite palmaire irritative endogène de contact) Plus fréquente chez la femme plus âgée. La pathologie est souvent chronique et persistante. Étiologie inconnue.
  • Le psoriasis peut n'apparaître que sur l'extrémité des doigts.

Kyste mucoïde

  • Un kyste mucoïde est une vésicule verruqueuse située sur une articulation distale ou à la base de l’ongle d'un doigt ou d'un orteil (illustrations Figure
    14
    Figure
    15
    Figure
    16
    Figure
    17
    ). Il est souvent associé à l'arthrose.
  • Un kyste récurrent peut se traiter par cryothérapie à l'azote liquide, par ponction à l'aiguille et injection de cortisone ou par intervention chirurgicale.

Hyperkératose en plaques des paumes et de la plante des pieds

  • Il s'agit habituellement d'un sous-type de dermatite de contact irritante chronique (dermatite de contact irritante endogène des paumes). L'étiologie est inconnue. Apparaît habituellement chez le patient d'âge adulte avancé et peut être familial.
  • Le diagnostic différentiel inclut le psoriasis (illustration Figure
    18
    ) et parfois aussi la dermatite de contact allergique.

Éruption inguinale

  • Voir .
  • La dermatite séborrhéique (illustration Figure
    19
    ) et la tinea cruris (teigne inguinale ; illustration Figure
    20
    ) sont les plus fréquentes dans cette région anatomique. De plus, l'intertrigo (frottement des surfaces cutanées opposées, chaudes et humides) associé au diabète ou à l'obésité est fréquent. Le psoriasis peut également provoquer des symptômes dans l'aine (psoriasis inversé ; illustration Figure
    21
    ), mais il apparaît généralement aussi dans d'autres zones cutanées.

Balanite

  • Voir .
  • La plupart des cas sont dus à la dermatite séborrhéique (illustration Figure
    22
    ). Vérifier le cuir chevelu et les autres sites de prédilection de la dermatite séborrhéique.
  • Il peut également s'agir d'une dermatite irritative due à un lavage excessif et à l'utilisation excessive de savon.
  • La balanite circinée (illustration Figure
    23
    ) est une manifestation ​associée aux arthrites réactionnelles. et peut être aggravée par d'autres inflammations.
  • Le psoriasis et le lichen plan (illustration Figure
    24
    ) se manifestent par des plaques légèrement infiltrées, chroniques et bien délimitées.

Éruptions du sillon interfessier

  • Il s'agit presque toujours d'une dermatite séborrhéique
  • Peut être à l'origine du développement du lichen simplex chronique (neurodermite ; illustration Figure
    25
    ).
  • Peut faire fortement penser au psoriasis inversé (illustration Figure
    26
    ).

Plaques prurigineuses sur la jambe

Éruption plantaire

  • Chez l'enfant, une plaque squameuse craquelée sur la plante des pieds et sous les orteils est généralement le signe d'une dermatite atopique (illustrations Figure
    32
    Figure
    33
    ).
  • Le tinea pedis (pied d'athlète) est rare chez l'enfant de moins de 15 ans. Chez l'adulte, les sites de prédilection (illustrations Figure
    34
    Figure
    35
    ) du pied d'athlète se trouvent sous et entre les orteils.
    • Une plaque squameuse le long de la partie inférieure du pied chez l'adulte peut faire penser au tinea pedis de type mocassin (illustration Figure
      36
      ). Un prélèvement mycologique est indiqué.
    • Une éruption unilatérale augmente la probabilité qu'il s'agisse d'un pied d'athlète.
  • Il existe deux principaux types de verrues plantaires

    Guide de pratique clinique

    Verrues (verruca vulgaris)

    (illustration Figure
    37
    ) : les verrues uniques communes qui développent des callosités et sont donc douloureuses et les verrues en mosaïque d'un diamètre de 2–3 mm qui se développent dans une structure réticulée. Elles surviennent habituellement en grand nombre dans un seul groupe, plus rarement en groupes dispersés.
  • La transpiration et la macération peuvent à elles seules également être à l'origine d'une éruption plantaire (illustration Figure
    38
    ).
  • Les personnes âgées présentent souvent une desquamation physiologique et un épaississement de la peau (hyperkératose). L'eczéma chronique et les cors/callosités sont également fréquents.

Urticaires

  • Voir

    Guide de pratique clinique

    Urticaire

     ; illustration Figure
    39
    .
  • Les lésions devraient disparaître en moins de 24h, ou au moins avoir migré.
  • Si une papule persiste pendant plus de 24 heures, le diagnostic n'est généralement pas l'urticaire.
  • Une infection, un médicament ou une allergie peuvent en être les facteurs déclenchants. L'urticaire prolongée est généralement une urticaire spontanée ou physique de cause inconnue.

Tumeurs de la peau et nævus (grains de beauté)

  • La grande majorité des tumeurs de la peau que rencontre un médecin généraliste sont bénignes.
  • Il n'est pas toujours possible de poser un diagnostic définitif sur la base du tableau clinique seul.
  • La confirmation du diagnostic peut se faire par biopsie, réalisable sur pratiquement toutes les lésions cutanées.
    En cas de suspicion de mélanome, le diagnostic se fait sur une exérèse complète de la lésion et non une biopsie. (HAS 2006)
  • La nécessité d'une biopsie repose généralement sur l'observation d'un changement de la tumeur ou du naevus, une évaluation des risques par le médecin et les souhaits du patient.
  • Voir aussi

    Guide de pratique clinique

    Carcinome basocellulaire

    Guide de pratique clinique

    Mélanome

    .

Figure 1. Dermatite séborrhéique des poils du du cuir chevelu. La dermatite séborrhéique est fréquente au niveau du cuir chevelu. Souvent, elle peut se propager hors de la zone qui borde les cheveux. La peau rougeâtre, des squames plus petites que dans le psoriasis et les changements cutanés typiques des démangeaisons dans d’autres zones communes de la dermatite séborrhéique peuvent confirmer le diagnostic, bien qu'il y ait souvent chevauchement des symptômes avec ceux du psoriasis.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 2. Dermatite séborrhéique du cuir chevelu. Dermatite séborrhéique du cuir chevelu avec desquamation importante. Les squames sont plus fines que dans le psoriasis, mais distinguer ces deux affections uniquement par un examen clinique des lésions du cuir chevelu s’avère souvent difficile.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 3. Dermatite séborrhéique de la zone pileuse pré-auriculaire. Dermatite séborrhéique dans l’un des sites les plus typiques, sur la zone pileuse des « favoris ».

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 4. Lésions psoriasiques sur la peau du cuir chevelu. Les lésions psoriasiques cutanées du cuir chevelu sont fréquentes à la lisière des cheveux. Ici, les squames argentées sont exceptionnellement très visibles, même en dehors de la lisière des cheveux. Souvent, comme ici, la zone rougeâtre est plus large que celle de la desquamation. Le diagnostic différentiel entre psoriasis et dermatite séborrhéique est souvent difficile, voire impossible, si seul le cuir chevelu est atteint.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 5. Névrodermite du cou. La névrodermite du cou (lichen simplex chronicus) est une dermatose prurigineuse relativement courante qui touche n’importe quel site cutané à portée de grattage.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 6. Dermatite atopique sur les paupières.La dermatite atopique est souvent localisée sur les paupières. L’examen du reste de la peau du patient est utile pour le diagnostic.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 7. Chéilite angulaire chez une personne âgée. La chéilite angulaire chez la personne âgée est souvent associée à l’utilisation d’une prothèse dentaire, à un affaissement de l’occlusion et au creusement du sillon qui en résulte dans la région angulaire. Le candida figure souvent parmi les facteurs contributifs. Une infection intrabuccale à levures peut aussi être une cause sous-jacente. Si une prothèse dentaire ancienne a entraîné la perte de la dimension verticale de l’occlusion dentaire, le regarnissage ou le renouvellement de la prothèse peut faciliter la guérison de la chéilite.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 8. Lésions cutanées auto-infligées. Les lésions cutanées auto-infligées – le plus souvent avec un ongle – peuvent rendre le diagnostic différentiel difficile à établir. Les maladies cutanées prurigineuses peuvent provoquer des modifications cutanées secondaires similaires. Il est encore plus difficile de faire accepter au patient que le problème est de nature psychogène.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 9. Eczéma bulleux palmaire. Un eczéma de caractère chronique sur la face palmaire (paume) de la main apparaît de manière récurrente avec de petites vésicules et des démangeaisons. Une étiologie spécifique n’est que rarement trouvée, et donc le traitement est par nature symptomatique. Souvent, le patient souffrait de dermatite atopique dans l’enfance.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 10. Dermatite des mains chez un patient atteint d’atopie. Diverses substances irritantes ont rompu la barrière épidermique.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 11. Tinea manus, tinea manuum. Une fine desquamation est visible sur la paume et les doigts de la main gauche ; la main droite est asymptomatique. Sur la paume, la limite de la zone touchée ne présente pas de bordure marquée : cela rend la limite difficile à distinguer, la desquamation étant la principale différence.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 12. Dermatite nummulaire (discoïde). La dermatite nummulaire (discoïde) touche principalement la peau du corps et des extrémités. Une plaque isolée au niveau d’un doigt est une caractéristique courante de la dermatite nummulaire. La cause de cette éruption fréquente sévèrement prurigineuse est inconnue.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 13. Dermatite du bout des doigts. La dermatite de l'extrémité des doigts est fréquente chez les ​ personnes
ou ​personnes régulièrement exposées à l'eau et aux détergents (dans la sphère professionnelle ou privée)
présentant un terrain atopique et régulièrement exposées à l'eau et aux détergents (dans la sphère professionnelle ou privée). Ce tableau clinique est assez résistant au traitement, qui doit associer un corticostéroïde topique puissant à l'utilisation régulière d'émollients et à la protection de la peau contre les irritants.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 14. Kyste mucoïde au niveau du repli unguéal.Un kyste mucoïde peut exercer une pression mécanique sur la matrice proximale de l'ongle et provoquer une dépression longitudinale sur la plaque unguéale. Une fois le kyste traité, l’ongle reprend sa forme normale, à condition que le traitement n’ait pas endommagé la zone de croissance de l’ongle.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 15. Kyste mucoïde digital.Un kyste mucoïde (ou myxoïde) est un processus dégénératif de la face dorsale l’articulation IDP d’un doigt, associé à l’arthrose. Voir aussi

Guide de pratique clinique

Arthrose de la main et du poignet

.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 16. Kyste mucoïde sur un orteil. Kyste mucoïde, dans ce cas exceptionnellement étendu et à paroi fine; translucide. Généralement, le kyste transparent rempli de mucus est relié à l’espace articulaire d’une articulation interphalangienne distale.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 17. Kyste mucoïde sur un orteil. Un kyste mucoïde est un processus dégénératif de l’articulation distale des doigts ou des orteils. Le pseudokyste est rempli d’un liquide clair et visqueux. Le kyste peut provoquer une déformation par pression au niveau du plateau unguéal. La chirurgie spécialisée semble donner les meilleurs résultats; cependant, la pressothérapie, le nitrate d’argent et la cryochirurgie peuvent être tentés.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 18. Psoriasis sur la peau palmaire. Le psoriasis sur la peau palmaire peut être résistant au traitement - les rétinoïdes oraux sont souvent nécessaires et sont très utiles lorsqu'ils sont associés à d'autres modalités thérapeutiques (corticoïdes, calcipotriol, tazarotène, par exemple). Un diagnostic définitif peut être difficile à établir si aucune autre localisation n'est touchée.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 19. Dermatite séborrhéique sur la peau du scrotum. La dermatite séborrhéique peut également affecter le pli inguinal et la peau du scrotum. La différence avec une infection fongique est facilitée par l'absence de bordure active et la présence fréquente de fissures, ce qui est rare dans le cas d'une infection fongique. D'autres zones de la peau (cuir chevelu, visage, région présternale, milieu du dos) sont assez souvent touchées également.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 20. Dermatophytose des plis inguinaux. La dermatophytose de la région inguinale peut se manifester sous la forme de plusieurs anneaux concentriques. Ici un de ces anneaux se développe au niveau du bord latéral.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 21. Psoriasis des plis. Le psoriasis de la région génito-inguinale est généralement bien délimité, totalement rouge et souvent prurigineux. Il s’accompagne généralement d’une desquamation beaucoup moins marquée que dans d’autres régions de la peau.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 22. Dermatite séborrhéique sur le pénis. La dermatite séborrhéique est une affection courante, mais largement sous-diagnostiquée, de la région du gland (prépuce).Les diagnostics différentiels incluent l'érythroplasie de Queyrat - la maladie de Bowen de la région du gland - qui ne peut être identifiée que par une biopsie. Le patient atteint d’érythroplasie doit être adressé à un spécialiste afin de recevoir le traitement adéquat.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 23. Balanite circinée. Les plaques annulaires sur le gland du pénis sont typiques de la balanite circinée qui est considérée comme l’un des symptômes ​associé aux arthrites réactionnelles. Les lésions cutanées sont traitées avec des dermocorticoïdes, mais d’autres signes possibles ​associés aux arthrites réactionnelles doivent être recherchés.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 24. Lichen plan sur le gland du penis. Le lichen plan n'est pas très rare sur le gland du pénis. Des papules ou plaques multiangulaires rougeâtres et bleutées peu profondes sont diagnostiques. En général, le patient présente également du lichen sur d'autres parties de la peau.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 25. Névrodermite du sillon interfessier. Névrodermite, c’est-à-dire une plaque eczémateuse lichénifiée mal définie dans la partie supérieure du sillon interfessier, résultant d’un cercle vicieux de démangeaisons et de grattage. La peau est abimée par le grattage. L’éruption ressemble à un lichen plan: vérifiez la peau sur d'autres parties du corps (en particulier les poignets, les chevilles et la muqueuse buccale).

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 26. Psoriasis inversé du sillon interfessier. Le sillon interfessier est un site typique du psoriasis inversé. La couleur rouge foncé, les bords nets et les lésions psoriasiques courantes également présentes sur d’autres sites cutanés sont des caractéristiques diagnostiques.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 27. Névrodermite sur la peau de la jambe. Une plaque de névrodermite prurigineuse à son emplacement typique : la peau de la jambe. Les rougeurs, les signes de grattage et la lichénification sont des caractéristiques communes de cette maladie chronique.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 28. Névrodermite sur la peau de la jambe (lichen plan hypertrophique ?). Névrodermite sur la jambe avec des caractéristiques de lichen plan hypertrophique. Du point de vue du traitement, le diagnostic n'a pas d'importance. Un traitement bien suivi avec un corticostéroïde puissant, éventuellement associé à une thérapie occlusive, est efficace. La maladie peut récidiver.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 29. Dermatite nummulaire. La dermatite nummulaire, une plaque entraînant des démangeaisons avec quelques «satellites» environnants. Les lésions ont tendance à être diffuses et de nombreux patients présentent un terrain atopique. En règle générale, aucun agent causal spécifique n'est détectable. La dermatite (eczéma) nummulaire a souvent tendance à être résistante au traitement.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 30. Dermatite nummulaire sur la jambe.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 31. Lichen plan Plaques chroniques, hypertrophiques de lichen plan sur la peau des extrémités. L’étiologie du lichen est inconnue. Dans les formes les plus épaisses, de puissants corticoïdes avec occlusion sont nécessaires pour la guérison.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 32. Dermatose plantaire atopique. La dermatose plantaire atopique (d. p. juvénile, «pied d'hiver») est une forme de dermatite atopique chez les jeunes garçons. La plante des pieds est rougeâtre, squameuse et présente souvent des fissures. Les corticoïdes et les émollients sont utiles, jusqu'à ce que ce symptôme disparaisse spontanément au fil des ans. L’allergie de contact est rarement responsable de la dermatite.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 33. Pied d’hiver atopique.Le «pied d’hiver atopique» classique (dermatose plantaire juvénile), sur la surface inférieure du gros orteil, est une manifestation de l’eczéma atopique.Il n’implique aucune infection fongique. Le symptôme survient généralement en hiver et guérit spontanément avec l’âge en quelques années.Le pied d’hiver atopique touche principalement les garçons d’âge préscolaire.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 34. Dermatophytose du pied interdigitale. Dans les environnements chauds et humides, la dermatophytose peut déchirer la peau entre les orteils. Dans ce genre de situation, une infection bactérienne est également présente.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 35. Pied d’athlète au niveau du pli interdigital. Le dernier pli interdigital est le siège le plus fréquent du pied d’athlète. Comme d’habitude, l’agent causal ici était T. rubrum. S’il s’agit du seul site d’infection fongique, on préfèrera un traitement topique.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 36. Dermatophytose plantaire. Mycose plantaire, ou « mycose de type mocassin », à gauche sur l’illustration (pied droit). Généralement, les ongles portent également la marque d’altérations dues à la mycose. L’agent causal est T. rubrum.

Illustration : Raimo Suhonen

Figure 37. Verrues plantaires. Les verrues plantaires poussent «vers l’intérieur», exercent une pression sur les tissus sous-cutanés et sont même douloureuses à la marche. Une hyperkératose réactive (callosités) se développe autour des verrues.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 38. Kératolyse ponctuée au niveau de la plante du pied. Kératolyse ponctuée au niveau de la plante du pied. La transpiration et les chaussures fermées peuvent entraîner une prolifération bactérienne au niveau de la peau plantaire. On peut également soigner les perforations de la peau à l’aide d’antitranspirants contenant du chlorure d’aluminium et en évitant de porter des chaussures fermées. Le principal diagnostic différentiel est la mycose plantaire causée par T. rubrum.

Illustration: Raimo Suhonen

Figure 39. Papule urticarienne rouge (urticaire). Papule urticarienne rouge (urticaire). Dans les formes aiguës d’urticaire, l’étiologie peut souvent être déterminée ou du moins suspectée. En cas d’urticaire chronique (d’une durée supérieure à 1mois), on trouve rarement une cause spécifique.

Illustration: Raimo Suhonen

  1. Wilmer EN, Gustafson CJ, Ahn CS ym. Most common dermatologic conditions encountered by dermatologists and nondermatologists. Cutis 2014;94(6):285-92. PubMed
  2. Fleischer AB Jr, Herbert CR, Feldman SR ym. Diagnosis of skin disease by nondermatologists. Am J Manag Care 2000;6(10):1149-56. PubMed
  3. Ruiz de Luzuriaga AM, Mhlaba J, Roman C. Primary Care of Adult Women: Common Dermatologic Conditions. Obstet Gynecol Clin North Am 2016;43(2):181-200. PubMed
  4. Baron SE, Cohen SN, Archer CB ym. Guidance on the diagnosis and clinical management of atopic eczema. Clin Exp Dermatol 2012;37 Suppl 1():7-12. PubMed
  5. Hahnel E, Lichterfeld A, Blume-Peytavi U ym. The epidemiology of skin conditions in the aged: A systematic review. J Tissue Viability 2017;26(1):20-28. PubMed
Auteurs : Salava, Alexander

Dermatite séborrhéique des poils du du cuir chevelu. La dermatite séborrhéique est fréquente au niveau du cuir chevelu. Souvent, elle peut se propager hors de la zone qui borde les cheveux. La peau rougeâtre, des squames plus petites que dans le psoriasis et les changements cutanés typiques des démangeaisons dans d’autres zones communes de la dermatite séborrhéique peuvent confirmer le diagnostic, bien qu'il y ait souvent chevauchement des symptômes avec ceux du psoriasis.

Illustration: Raimo Suhonen

Dermatite séborrhéique du cuir chevelu. Dermatite séborrhéique du cuir chevelu avec desquamation importante. Les squames sont plus fines que dans le psoriasis, mais distinguer ces deux affections uniquement par un examen clinique des lésions du cuir chevelu s’avère souvent difficile.

Illustration: Raimo Suhonen

Dermatite séborrhéique de la zone pileuse pré-auriculaire. Dermatite séborrhéique dans l’un des sites les plus typiques, sur la zone pileuse des « favoris ».

Illustration : Raimo Suhonen

Lésions psoriasiques sur la peau du cuir chevelu. Les lésions psoriasiques cutanées du cuir chevelu sont fréquentes à la lisière des cheveux. Ici, les squames argentées sont exceptionnellement très visibles, même en dehors de la lisière des cheveux. Souvent, comme ici, la zone rougeâtre est plus large que celle de la desquamation. Le diagnostic différentiel entre psoriasis et dermatite séborrhéique est souvent difficile, voire impossible, si seul le cuir chevelu est atteint.

Illustration: Raimo Suhonen

Névrodermite du cou. La névrodermite du cou (lichen simplex chronicus) est une dermatose prurigineuse relativement courante qui touche n’importe quel site cutané à portée de grattage.

Illustration: Raimo Suhonen

Dermatite atopique sur les paupières.La dermatite atopique est souvent localisée sur les paupières. L’examen du reste de la peau du patient est utile pour le diagnostic.

Illustration: Raimo Suhonen

Chéilite angulaire chez une personne âgée. La chéilite angulaire chez la personne âgée est souvent associée à l’utilisation d’une prothèse dentaire, à un affaissement de l’occlusion et au creusement du sillon qui en résulte dans la région angulaire. Le candida figure souvent parmi les facteurs contributifs. Une infection intrabuccale à levures peut aussi être une cause sous-jacente. Si une prothèse dentaire ancienne a entraîné la perte de la dimension verticale de l’occlusion dentaire, le regarnissage ou le renouvellement de la prothèse peut faciliter la guérison de la chéilite.

Illustration : Raimo Suhonen

Lésions cutanées auto-infligées. Les lésions cutanées auto-infligées – le plus souvent avec un ongle – peuvent rendre le diagnostic différentiel difficile à établir. Les maladies cutanées prurigineuses peuvent provoquer des modifications cutanées secondaires similaires. Il est encore plus difficile de faire accepter au patient que le problème est de nature psychogène.

Illustration: Raimo Suhonen

Eczéma bulleux palmaire. Un eczéma de caractère chronique sur la face palmaire (paume) de la main apparaît de manière récurrente avec de petites vésicules et des démangeaisons. Une étiologie spécifique n’est que rarement trouvée, et donc le traitement est par nature symptomatique. Souvent, le patient souffrait de dermatite atopique dans l’enfance.

Illustration: Raimo Suhonen

Dermatite des mains chez un patient atteint d’atopie. Diverses substances irritantes ont rompu la barrière épidermique.

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Tinea manus, tinea manuum. Une fine desquamation est visible sur la paume et les doigts de la main gauche ; la main droite est asymptomatique. Sur la paume, la limite de la zone touchée ne présente pas de bordure marquée : cela rend la limite difficile à distinguer, la desquamation étant la principale différence.

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Dermatite nummulaire (discoïde). La dermatite nummulaire (discoïde) touche principalement la peau du corps et des extrémités. Une plaque isolée au niveau d’un doigt est une caractéristique courante de la dermatite nummulaire. La cause de cette éruption fréquente sévèrement prurigineuse est inconnue.

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Dermatite du bout des doigts. La dermatite de l'extrémité des doigts est fréquente chez les ​personnes présentant un terrain atopique et régulièrement exposées à l'eau et aux détergents (dans la sphère professionnelle ou privée). Ce tableau clinique est assez résistant au traitement, qui doit associer un corticostéroïde topique puissant à l'utilisation régulière d'émollients et à la protection de la peau contre les irritants.

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Kyste mucoïde au niveau du repli unguéal.Un kyste mucoïde peut exercer une pression mécanique sur la matrice proximale de l'ongle et provoquer une dépression longitudinale sur la plaque unguéale. Une fois le kyste traité, l’ongle reprend sa forme normale, à condition que le traitement n’ait pas endommagé la zone de croissance de l’ongle.

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Kyste mucoïde digital.Un kyste mucoïde (ou myxoïde) est un processus dégénératif de la face dorsale l’articulation IDP d’un doigt, associé à l’arthrose. Voir aussi #.

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Kyste mucoïde sur un orteil. Kyste mucoïde, dans ce cas exceptionnellement étendu et à paroi fine; translucide. Généralement, le kyste transparent rempli de mucus est relié à l’espace articulaire d’une articulation interphalangienne distale.

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Kyste mucoïde sur un orteil. Un kyste mucoïde est un processus dégénératif de l’articulation distale des doigts ou des orteils. Le pseudokyste est rempli d’un liquide clair et visqueux. Le kyste peut provoquer une déformation par pression au niveau du plateau unguéal. La chirurgie spécialisée semble donner les meilleurs résultats; cependant, la pressothérapie, le nitrate d’argent et la cryochirurgie peuvent être tentés.

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Psoriasis sur la peau palmaire. Le psoriasis sur la peau palmaire peut être résistant au traitement - les rétinoïdes oraux sont souvent nécessaires et sont très utiles lorsqu'ils sont associés à d'autres modalités thérapeutiques (corticoïdes, calcipotriol, tazarotène, par exemple). Un diagnostic définitif peut être difficile à établir si aucune autre localisation n'est touchée.

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Dermatite séborrhéique sur la peau du scrotum. La dermatite séborrhéique peut également affecter le pli inguinal et la peau du scrotum. La différence avec une infection fongique est facilitée par l'absence de bordure active et la présence fréquente de fissures, ce qui est rare dans le cas d'une infection fongique. D'autres zones de la peau (cuir chevelu, visage, région présternale, milieu du dos) sont assez souvent touchées également.

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Dermatophytose des plis inguinaux. La dermatophytose de la région inguinale peut se manifester sous la forme de plusieurs anneaux concentriques. Ici un de ces anneaux se développe au niveau du bord latéral.

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Psoriasis des plis. Le psoriasis de la région génito-inguinale est généralement bien délimité, totalement rouge et souvent prurigineux. Il s’accompagne généralement d’une desquamation beaucoup moins marquée que dans d’autres régions de la peau.

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Dermatite séborrhéique sur le pénis. La dermatite séborrhéique est une affection courante, mais largement sous-diagnostiquée, de la région du gland (prépuce).Les diagnostics différentiels incluent l'érythroplasie de Queyrat - la maladie de Bowen de la région du gland - qui ne peut être identifiée que par une biopsie. Le patient atteint d’érythroplasie doit être adressé à un spécialiste afin de recevoir le traitement adéquat.

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Balanite circinée. Les plaques annulaires sur le gland du pénis sont typiques de la balanite circinée qui est considérée comme l’un des symptômes ​associé aux arthrites réactionnelles. Les lésions cutanées sont traitées avec des dermocorticoïdes, mais d’autres signes possibles ​associés aux arthrites réactionnelles doivent être recherchés.

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Lichen plan sur le gland du penis. Le lichen plan n'est pas très rare sur le gland du pénis. Des papules ou plaques multiangulaires rougeâtres et bleutées peu profondes sont diagnostiques. En général, le patient présente également du lichen sur d'autres parties de la peau.

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Névrodermite du sillon interfessier. Névrodermite, c’est-à-dire une plaque eczémateuse lichénifiée mal définie dans la partie supérieure du sillon interfessier, résultant d’un cercle vicieux de démangeaisons et de grattage. La peau est abimée par le grattage. L’éruption ressemble à un lichen plan: vérifiez la peau sur d'autres parties du corps (en particulier les poignets, les chevilles et la muqueuse buccale).

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Psoriasis inversé du sillon interfessier. Le sillon interfessier est un site typique du psoriasis inversé. La couleur rouge foncé, les bords nets et les lésions psoriasiques courantes également présentes sur d’autres sites cutanés sont des caractéristiques diagnostiques.

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Névrodermite sur la peau de la jambe. Une plaque de névrodermite prurigineuse à son emplacement typique : la peau de la jambe. Les rougeurs, les signes de grattage et la lichénification sont des caractéristiques communes de cette maladie chronique.

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Névrodermite sur la peau de la jambe (lichen plan hypertrophique ?). Névrodermite sur la jambe avec des caractéristiques de lichen plan hypertrophique. Du point de vue du traitement, le diagnostic n'a pas d'importance. Un traitement bien suivi avec un corticostéroïde puissant, éventuellement associé à une thérapie occlusive, est efficace. La maladie peut récidiver.

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Dermatite nummulaire. La dermatite nummulaire, une plaque entraînant des démangeaisons avec quelques «satellites» environnants. Les lésions ont tendance à être diffuses et de nombreux patients présentent un terrain atopique. En règle générale, aucun agent causal spécifique n'est détectable. La dermatite (eczéma) nummulaire a souvent tendance à être résistante au traitement.

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Dermatite nummulaire sur la jambe.

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Lichen plan Plaques chroniques, hypertrophiques de lichen plan sur la peau des extrémités. L’étiologie du lichen est inconnue. Dans les formes les plus épaisses, de puissants corticoïdes avec occlusion sont nécessaires pour la guérison.

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Dermatose plantaire atopique. La dermatose plantaire atopique (d. p. juvénile, «pied d'hiver») est une forme de dermatite atopique chez les jeunes garçons. La plante des pieds est rougeâtre, squameuse et présente souvent des fissures. Les corticoïdes et les émollients sont utiles, jusqu'à ce que ce symptôme disparaisse spontanément au fil des ans. L’allergie de contact est rarement responsable de la dermatite.

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Pied d’hiver atopique.Le «pied d’hiver atopique» classique (dermatose plantaire juvénile), sur la surface inférieure du gros orteil, est une manifestation de l’eczéma atopique.Il n’implique aucune infection fongique. Le symptôme survient généralement en hiver et guérit spontanément avec l’âge en quelques années.Le pied d’hiver atopique touche principalement les garçons d’âge préscolaire.

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Dermatophytose du pied interdigitale. Dans les environnements chauds et humides, la dermatophytose peut déchirer la peau entre les orteils. Dans ce genre de situation, une infection bactérienne est également présente.

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Pied d’athlète au niveau du pli interdigital. Le dernier pli interdigital est le siège le plus fréquent du pied d’athlète. Comme d’habitude, l’agent causal ici était T. rubrum. S’il s’agit du seul site d’infection fongique, on préfèrera un traitement topique.

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Dermatophytose plantaire. Mycose plantaire, ou « mycose de type mocassin », à gauche sur l’illustration (pied droit). Généralement, les ongles portent également la marque d’altérations dues à la mycose. L’agent causal est T. rubrum.

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Verrues plantaires. Les verrues plantaires poussent «vers l’intérieur», exercent une pression sur les tissus sous-cutanés et sont même douloureuses à la marche. Une hyperkératose réactive (callosités) se développe autour des verrues.

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Kératolyse ponctuée au niveau de la plante du pied. Kératolyse ponctuée au niveau de la plante du pied. La transpiration et les chaussures fermées peuvent entraîner une prolifération bactérienne au niveau de la peau plantaire. On peut également soigner les perforations de la peau à l’aide d’antitranspirants contenant du chlorure d’aluminium et en évitant de porter des chaussures fermées. Le principal diagnostic différentiel est la mycose plantaire causée par T. rubrum.

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Papule urticarienne rouge (urticaire). Papule urticarienne rouge (urticaire). Dans les formes aiguës d’urticaire, l’étiologie peut souvent être déterminée ou du moins suspectée. En cas d’urticaire chronique (d’une durée supérieure à 1mois), on trouve rarement une cause spécifique.

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